ALLTRACKS dans les médias
Credit photo : Photo Le DL /T.P.V.S.
On en parle dans la presse
La question du jour Dameuse contre tracteur, qui gagne ?
Mardi 16 juillet 2024 à 20:52
https://www.ledauphine.com/actualite/2024/07/16/dameuse-contre-tracteur-qui-gagne
La dameuse équipée d’un broyeur vient à bout très facilement de la végétation à droite sur l’image.
À la lumière de cette opération broyage, jeudi 11 juillet, la dameuse l’emporte largement sur le tracteur traditionnel.
Pour commencer, il y a la question de la puissance. Le tracteur de base fait 250 chevaux. Ce sont des moteurs diesel conçus pour de pareilles machines, en termes de cylindrée. Et la dameuse type fait 450 chevaux. Celle utilisée chez Thierry Bataillard possède un moteur V6 Mercedes de 12 litres de cylindrée : « C’est un moteur qui est généralement sous le capot d’un camion », informe Pierre-Yves Prost. Elle permet de faire des opérations d’aménagement beaucoup plus vite et plus aisément.
Le fait que les dameuses soient équipées de chenilles plaide également leur cause dans ce match. « Leur conception fait qu’elles n’impactent que très peu les sols, seulement 80 grammes par centimètres carrés. Cela grâce à la largeur et la longueur des chenilles. »
En termes de poids, aussi, le point va à la dameuse. À puissance égale – les tracteurs dépassant les 400 chevaux sont particulièrement gros – la dameuse fait « six à sept tonnes », d’après Alltracks. Alors que le tracteur dépasserait facilement les 10 tonnes. « Nous avons transformé une dameuse dont le moteur était cassé, en remorque forestière, en ne gardant que le châssis et le train roulant. Même avec une charge à 12 tonnes, elle ne dépasse pas les 80 grammes par centimètres carrés », affirme l’entreprise.
Alltracks réfléchit actuellement à d’autres utilisations pour réemployer davantage de dameuses. Dernièrement, les deux associés à la tête de l’entreprise ont été sollicités pour du nivellement de sables sur les plages. Ou encore pour curer des étangs : « C’est fou mais ça marche ! Quand un étang est vidé, on peut descendre avec la dameuse pour racler la vase », se réjouit Pierre-Yves. Le tracteur est bel et bien dans le rétro…
On en parle dans la presse
Ils prolongent la vie des dameuses en les transformant en engins agricoles.
Et si on recyclait aussi les dameuses de nos pistes de ski ? C'est l'idée de l'entreprise savoyarde Alltracks, basée à Planaise en Savoie. La société présente son produit à l'occasion du salon Solucir, dédié à l'économie circulaire, qui se déroule pendant deux jours à Chambéry.
Mardi 28 mai 2024 à 12:41
Par France Bleu Pays de Savoie
Elles vivent une seconde vie, loin des pistes de ski ! On connaissait le recyclage des spatules et des planches de snowboard pour en faire des tables ou des bancs, mais figurez-vous qu'on peut aussi recycler les dameuses. C'est l'idée de l'entreprise Alltracks, créée en 2021 et basée à Planaise en Combe de Savoie. Un de leurs modèles est exposé à la Halle Rubanox à Chambéry à l'occasion du salon Solucir dédié à l'économie circulaire, qui se déroule ce mardi et ce mercredi.
En faire un véritable tracteur agricole
"La dameuse fait rêver les gens"
En plus d'être fiable et puissante, la dameuse reconditionnée est aussi plus abordable.
Ce qui fait vraiment la force de la machine, c'est la faible pression au sol, le fait de ne pas endommager les sols, mais aussi de pouvoir évoluer dans des milieux marécageux et c'est très utile sur les terrains meubles. La dameuse fait rêver les gens, c'est un véhicule atypique qu'on n'a pas l'habitude de voir en plaine ou dans des exploitations agricoles, donc on est toujours très bien accueilli." En plus, c'est bon pour la planète. Selon les deux gérants, éviter de construire une machine neuve permettrait d'économiser l'équivalent de 55 tonnes de Co2.
On en parle dans la presse
Sur le Plateau d'Hauteville, c'est l'heure du vertigineux broyage des pistes de ski
En attendant la neige et le démarrage de la saison hivernale, un nettoyage des pistes de ski alpin et du Bike park est nécessaire. Et ça tombe bien, un nouvel engin plus performant qu’a l’accoutumée a été loué pour réaliser le chantier.
De notre correspondant Guy Domain -
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En 35 heures l’ensemble des pistes de ski alpin sera nettoyé de sa végétation.
Photo Guy Domain
C’est un travail spectaculaire et vertigineux qu’effectue actuellement Bertrand Charvet, qui s’applique à nettoyer les pistes de ski alpin et celles du Bike park de Cormaranche. « Il s’agit de raser toute la végétation qui a poussé cet été, les grandes herbes, buissons et arbustes. Nous ne passons pas toutes les années, et il y a pas mal de végétation à broyer pour que les pistes de descente soient de qualité cet hiver », confirme le pilote expérimenté que l’on retrouvera dans sa dameuse sur les pistes de ski alpin de Terre Ronde dans quelques semaines.
Il est au volant d’un engin loué à la société savoyarde All Tracks. « Nous sommes spécialisés dans le recyclage de machines, souvent d’anciennes dameuses qui finissaient à la casse au terme de 6 à 7 ans d’utilisation. Nous les remettons mécaniquement en état et adaptons l’hydraulique pour les équiper de différents accessoires. Par exemple, un broyeur à l’avant a été posé pour faucher les pistes à forte déclivité. Aussi, le train de chenille est modifié afin de ne pas abîmer les sols. »
« Nous intervenons par ailleurs en zone humide, faisons de la prévention incendie, et intervenons sur les sites de méthanisation », précise Pierre Yves Prost qui a fondé cette nouvelle entreprise avec Renaud Vezier, son associé.
35 heures au lieu de… cinq semaines
L’engin loué pour les pistes est équipé d’un treuil et d’un câble de cinq tonnes de tirage qui aide la machine à évoluer en montée comme en descente, sur des pentes à 60 % de déclivité et même 100 % sur les sommets et les crêtes. « C’est une machine sûre et ce travail acrobatique s’effectue en toute sécurité », confirme son pilote.
« Auparavant, nous louions un tracteur broyeur qui ne pouvait accéder aux pentes les plus raides et il fallait cinq semaines de travail pour faire le tour des pistes. Avec cette nouvelle solution il faudra 35 heures de travail sur les pistes de ski alpin et 10 heures sur celles du Bike Park de Cormaranche, pour effectuer plus complètement et parfaitement cette tâche », conclut Valérie Joly Flochon, la directrice du pôle de proximité hautevillois de Haut-Bugey agglomération.
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